Étude: l'utilisation d'un cellulaire affecterait l'activité cérébrale Lorsqu'un individu utilise son cellulaire, les zones de son cerveau situées à proximité de son antenne présenteraient une activité cérébrale accrue, révèle une étude américaine. Toutefois, les scientifiques ne savent toujours pas si le champ magnétique dégagé par les cellulaires est néfaste pour le cerveau.
L'
étude, publiée dans le
Journal of the American Medical Association, a été menée en 2009 par Nora Volkow, directrice de l'Institut national de la lutte contre l'abus de drogue du Maryland. Bien qu'elle ait constaté qu'un appel d'une durée d'une cinquantaine de minutes augmente de 7% l'activité cérébrale, son expérience ne lui permet pas de déterminer si cette stimulation peut avoir des effets nocifs sur le cerveau.
Lorsqu'un individu reçoit ou effectue un appel, son téléphone produit un petit champ magnétique susceptible d'être absorbé par la tête et le cerveau.
Mme Volkow a par ailleurs constaté que l'augmentation de l'activité des parties du cerveau exposées suit en ligne directe la force du champ électromagnétique dégagé par le téléphone.
L'étude américaine a été menée auprès de 47 volontaires entre le 1er janvier et le 31 décembre 2009. Chaque participant devait utiliser un cellulaire pendant une période de 50 minutes. Ils devaient alterner d'oreille avec un appareil allumé et éteint. L'activité du cerveau a été mesurée grâce à une caméra tomographique à positrons.
Depuis quelques années, les cellulaires font régulièrement les manchettes. En effet, plusieurs chercheurs les soupçonnent d'engendrer des risques pour la santé, comme les tumeurs cérébrales par exemple. Néanmoins, aucune étude n'a confirmé l'existence de risques de cancers jusqu'à maintenant.
par Aude Boivin Filion