La cybercriminalité, ou l'épidémie silencieuse Une étude démontre que les deux-tiers des utilisateurs du web ont été victimes d'attaques en ligne, mais que peu d'entre eux portent plainte.
C'est Symantec, créateur des logiciels de sécurité Norton, qui a commandé
cette étude à
StrategyOne; étude qui fut réalisée au mois de février 2010. Plus de 7000 internautes ont été questionnés dans 14 pays.
Il appert qu'environ 65% de ceux-ci considèrent avoir été, à un moment ou à un autre, victime d'un geste criminel sur le web (usurpation d'identité, virus, fraude, etc.) Ce pourcentage varie grandement selon les pays, comme le démontre ces résultats:
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83 % pour la Chine
76 % pour le Brésil et l'Inde
73 % pour les États-Unis
70 % pour la Nouvelle-Zélande
69 % pour l'Australie et l'Italie
64 % pour le Canada
62 % pour l'Allemagne et l'Espagne
59 % pour la Grande-Bretagne
57 % pour la France
56 % pour la Suède
36 % pour le Japon</BLOCKQUOTE>
Toutefois, peu d'usagers agissent pour dénoncer l'agression, estimant que cela ne servira ultimement à rien, ce qui crée un cercle vicieux dans lequel les cybercriminels continuent d'être rois et maîtres.
L'étude conclue également que plusieurs internautes estiment que se protéger adéquatement contre des attaques virtuelles est trop compliqué pour eux; leurs systèmes demeurent donc vulnérables.
Source: GNT/AFPÀ lire aussi: Une cyberguerre serait pire qu'un tsunamiLes courriels et les réseaux sociaux sont les pires dangers en sécurité